Rétine Sauvage – Symposium des Arts de Danville 2015

RÉTINE SAUVAGE est un collectif constitué de 10 femmes plasticiennes qui travaillent et résident en France. Les oeuvres de huit (8) d’entre elles seront à La Galerie des Nanas pour la 17e édition du Symposium des arts de Danville – soit le travail de Delphine Cadoré, Caroline Dahyot, Laurence Bonnet, Anne Langérôme, Murmure d’Iguane (Izabella Ortiz), Kasia Zaro, l’Oeil EH (Élodie Huré) et Christine Béglet.

Le vernissage aura lieu le samedi 5 septembre à 15h.

L’exposition se poursuivra jusqu’aux Journées de la Culture lors desquelles une médiation autour d’une typologie des arts singuliers au féminin aura lieu. RSVP sur Facebook

Les motifs de fondation du collectif rejoignent de larges segments de la mission de la galerie : insoumission, solidarité, entraide, le tout au féminin. Nous sommes heureux de recevoir une exposition de cette générosité, de cette richesse, dans le cadre du long weekend du Symposium de Danville. Nous tenons notamment à souligner le soutien de Izabella Ortiz.

Laissons RÉTINE SAUVAGE nous expliquer sa motivation selon ses propres mots (tiré de la page Facebook du collectif) :

« Notre collectif a surgi d’une impulsion de solidarité pour sortir de l’isolement artistique (la plupart d’entre nous sommes artistes autodidactes hors des réseaux officiels de l’art). Notre meute est née d’un désir d’entraide, en mettant en commun notre créativité mutuelle et nos réseaux.

RÉTINE SAUVAGE : Titre-clin d’œil, entre autre, à l’archétype de la «femme sauvage» créé par Clarissa Pinkola Estés dans son ouvrage Femmes qui courent avec les loups :

«Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle et nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. (…) La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d’âme, donneuse de vie. Il ne tient qu’à nous d’être cette femme-là»

«Nous éprouvons toutes un ardent désir, une nostalgie du sauvage. Dans notre cadre culturel, il existe peu d’antidotes autorisés à cette brûlante aspiration. On nous a appris à en avoir honte. Nous avons laissé pousser nos cheveux et nous en sommes servies pour dissimuler nos sentiments, mais l’ombre de la Femme Sauvage se profile toujours derrière nous, au long de nos jours et de nos nuits. Où que nous soyons, indéniablement, l’ombre qui trotte derrière nous marche à quatre pattes».

RÉTINE SAUVAGE vous offre autant de visions que nos regards d’artistes… solidaires. »

L’exposition se poursuivra pour les Journées de la Culture 2015. Dans ce cadre, nous offrirons une activité de médiation ayant pour thème « Les femmes dans l’art Outsider contemporain » présentant un portrait des artistes signifiantes et vivantes appartenant à ce courant.

10940424_1380786855565791_5372308120623327961_n

Pas encore de commentaires.

Laisser un commentaire

Google+