La galerie Le coeur au ventre (Lyon) visite La Galerie des Nanas
Résidence de création du 7 juillet au 7 août 2014
Vernissage en présence de l’artiste, le dimanche 3 août, 15h

Marion Hanna-Oster est une artiste hors de l’ordinaire. Née en Afrique, elle a vécu un parcours personnel atypique, forgé de voyages et de tumultes, marqué par l’établissement de la galerie Espace Lucrèce, active durant quatorze ans à Paris. Aujourd’hui, Marion crée toujours et est propriétaire de la galerie Le cœur au ventre, située dans le vieux Lyon.

Le travail de Marion est constitué de quatre volets dont vous verrez des exemples phares à Danville. Tableaux inspirés de sa vie au Liban, magiques Ex-Voto (autels spirituels et païens), éléments de mannequins minutieusement constellés de paillettes et surtout, magnifiques poupées antiques aux tatouages tribaux (voir photographie de Shanti Loiselle); cette exposition sera, sans conteste, à couper le souffle.

Marion Hanna-Oster (Poupon 06) par Shanti Loiselle

La galerie Le cœur au ventre de Lyon, nouvelle initiative de Marion, présente dans le vieux Lyon, la crème des arts singuliers Européens. C’est aussi cette expertise que nous vous proposons de découvrir avec nous.

Marion Hanna-Oster est présente à La Galerie des Nanas tout au cours du mois de juillet. Elle y tient atelier et vous pourrez la rencontrer. Enfin, vous êtes surtout conviés à assister au vernissage de son travail, le 3 août à 15h. Nous vous attendons.

Pour en lire davantage sur Marion Hanna-Oster, consultez le texte de Gérard Sendrey, fondateur du Musée de la Création Franche de Bègles.

À l’approche des longues fins de semaine de la St-Jean et de la fête du Canada, du début des vacances scolaires, nous souhaitons attirer votre attention sur les temps forts de notre saison d’exposition.

Danville est plus que jamais un lieu de passage d’intérêt pour les courts séjours de vacances et La Galerie des Nanas justifie à elle seule un détour chez nous, plutôt que nulle part ailleurs à 90 minutes de Montréal et de Québec et 30 minutes de Drummondville/Victoriaville et Sherbrooke. Consultez notre portail touristique local pour trouver restos et hébergement : Boston-Québec / Danville Station

Les œuvres d’art singulier, d’art insubordonné, d’art hors-les-normes sont de plus en plus prisées aux USA (American Visionnary Arts Museum ou Intuit), en Europe (Raw Vision Magazine) ou encore en Asie (Art Brut Japan)>.

La Galerie des Nanas propose cette expérience inédite au Québec depuis 2011.

Voici nos temps forts de l’été et de l’automne à venir!
Cliquez ici pour toute notre programmation

Sylvie Fusade et Olivier Blot – «Garden Party» de décrochage et finissage le samedi 28 juin à compter de 14h

Marion Hanna-Oster dite Lucrèce – Vernissage «Lyonnais» le dimanche 3 août à 15h

Marion Hanna-Oster (Poupons) par Shanti Loiselle

Christine Béglet – Collage extrême / Résidence de création et atelier ouvert de 16h à 17h du 23 au 29 août dans le cadre du Symposium des Arts de Danville

Anick Langelier – «Consolation» / Une exposition monographique à l’Espace 34 de Genève du 2 octobre au 8 novembre 2014

30 mai au 29 juin – Réception de finissage le samedi 28 juin à 14h, en présence des artistes – RSVP sur Facebook
https://www.facebook.com/events/1451325915113923/

Pour notre nouvelle exposition, nous accueillons deux artistes s’inscrivant résolument dans l’art Outsider québécois. Il s’agit d’une exposition toute en contrastes qui offre à saisir l’étendue de cet univers de l’art autodidacte. Sylvie et Olivier sont peut-être aussi éloignés qu’il soit possible de l’être quant à leurs motivations, intentions, procédés et résultats visibles. Néanmoins, la juxtaposition de leur travail offre à saisir toute la beauté et toute la profondeur de sentiments associées aux démarches en art Outsider actuel.

Sylvie Fusade – Le sein dessin

Sylvie Fusade est toute en lumière et en légèreté, qu’importe si son propos est parfois dur. Elle a travaillé au Pôle formation Art-Cru à Bordeaux, elle habite et travaille désormais à Montréal où elle est notamment art-thérapeute. On sent la femme, l’enfance, la couleur, l’intuition. Sylvie Fusade créé avec spontanéité et sa production ne s’impose aucune contrainte. Comme c’est le cas pour de nombreuses artistes de ce créneau, il est parfois difficile de reconnaître une signature précise. La production de Sylvie Fusade est à multiples facettes et sans la moindre prétention. Sylvie nous offre une dose d’oxygène à respirer avec les parfums de l’été.

Olivier Blot habite et travaille à Rivière-du-Loup. Son travail de sculpture sur bois, de dessin et d’assemblage est inédit, singulier, incontournable. C’est pour cette raison que nous faisons entrave à nos principes fondateurs et invitons pour la première fois un artiste masculin. Il est l’antithèse de Sylvie. Travail minutieux, lent, en tons de terre et de sous-bois. Sa signature est évidente qu’importe le médium choisi. Qu’il s’agisse de Boris, d’Herbert ou de l’abbé Chamel, les personnages de Olivier Blot possèdent une morphologie reconnaissable, croisement entre moyen-âge et vie extra-terrestre. Olivier est un alchimiste de l’assemblage et il faut voir son travail impérativement.

(Version française au http://on.fb.me/1nYPS66)

For its second New-York edition under the auspices of Wide Open Arts, the Outsider Art Fair offered us a great journey into the roots of art brut, but sometimes had difficulty to redefine its true mission with respect with the current actuality of this aesthetic.

Outsider arts – art of the marginals, self-taught art, art hors-les-normes, art that do not fall into a Western chronological art history are celebrated this weekend in New York. Some galleries shy away completely from opening up to proposals that reflect on the place now occupied by this aesthetic of often vague contours. Unfortunately, numerous galleries, among which the most deeply rooted and respected, still do not dare to detach themselves from a didactic discourse promoting outsider art as a legitimate expression and try to lather up the market value of leading artists of the « movement ».

Consequently, there are more than six different galleries offering works of Henry Darger, an artist already part of the collection of MoMA, who died in 1973 and on which the event offers a roundtable. Many galleries collide, simultaneously offering to see works by Bill Traylor, Joseph Yoakum, Martin Ramirez or Minnie Evans. Some galleries strictly offered the work of disappeared artists and no discoveries, while most of the exhibitors seemed compelled to demonstrate their legitimacy by placing a minimum amount of classical art brut. We are curious to know the reasons for such a posture, when we know that most current art fairs compete in the spectacular and living artists. With over ten visual arts fairs this weekend in New York (NADA, Frieze, Downtown etc.), why would the OFA adopt such a museum attitude and fail to generate sales beyond ticketing?

How is it that the key players of current art brut ignore the new manifestations of marginality like that of more and more female artists trying to liberate themselves from universities constraints and art market gambling, countless social dropouts with true talent and living artistic expression as a valve against mental depression or consumerism. That’s not mentioning the new crazy people, said without prejudice, who still choose art brut to stay alive. It is argued that mental illness would soon count for 50% of healthcare costs in Western countries. So why must we always put forward Aloise, Marcel Storr or Adolf Wölfli to qualify for authentic outsider art?

When we saw the prodigious variety of proposals offered by the two editions of the exhibition Hey! at Paris Halle Saint-Pierre; when we see how Raw Vision magazine which is the true barometer of this aesthetic, renewed its offerings by publishing a lot of portraits of living artists; where were all the artists who offers such wonderful stuff at AVAM? One wonders why the Outsider Art Fair now seek to embody a kind of stronghold.

We wish to mention the curating work of Cavin-Morris Gallery presenting Corentin, the Staelens, Knopf or Sefolosha; galerie Bourbon-Lally with Postic, Grgich, Belardinelli and Birobent; Laura Steward presenting Richard Kurtz. Pure Vision Arts in Manhattan offered some nice surprises. We got a sneak peak of Gérard Sendrey or Francis Marshal, but even those living guys are already « brutisés ». Finally, where were the Danielle Jacqui, Marie Morel, Ody Saban, Vanessa German? In my view, the proportion of risk-taking must be reversed completely to avoid a mummified Outsider Art Fair and along with it all the stakeholders of current art brut. To be continued.

Bourbon-Lally booth showing Postic, Grgich, Birobent, Sultan

18 avril au 18 mai – vernissage le dimanche de Pâques à 15h

Souhaitons la bienvenue dans nos murs aux œuvres de Carol Bailly, artiste de Fribourg en Suisse et à Mimi Traillette de Neuville (Québec), une des artistes phares de la galerie.

Carol Bailly est représentée par la réputée Galerie du Marché de Lausanne. Ses dessins Prismacolor, pops, spontanés et compulsifs, mettent en scène un aréopage sympathique de personnalités connues allant de Janis à Frida, de Amy Winehouse à Shirley Temple. Carol est une introduction toute rêvée aux arts singuliers contemporains. Vous craquerez.

Le travail de Carol viendra dialoguer avec les plus récentes poupées lowbrow à l’humour caustique (et non encaustique) de notre amie Mimi Traillette, co-fondatrice de l’Usine 106U, désormais expatriée à Neuville en Québec. Mimi a un long parcours underground flirtant tant (oui tant que ça…) avec la musique, la BD et les arts visuels. C’est aussi une des fondatrices du collectif les Villes-Laines. Une ouverture de saison printanière fraîche, pétillante et colorée. Les arts visuels à la campagne, c’est pas pour se casser la tête et s’emmerder!!

La Galerie des Nanas travaille actuellement à regrouper les oeuvres, références, images, histoires et pistes qui lui permettront d’élaborer un projet de mise en valeur de la démarche d’artiste en arts visuels de Jovette Marchessault. Si vous croyez pouvoir contribuer à cette initiative, veuillez contacter la galerie au 819-642-0272.

Jovette Marchessault est décédée le 31 décembre 2012. Elle habitait le 171b rue Daniel-Johnson (9 rue St-Jean) à Danville, le village de l’Étang-Aux-Oies, pour employer son expression. Jovette Marchessault fut artiste multidisciplinaire avant la lettre, sculpteure, peintre, écrivain et auteur dramatique. Elle a obtenu de nombreux prix et distinctions dont notamment le Prix du Gouverneur général du Canada pour l’oeuvre dramatique Le fabuleux voyage d’Emily Carr inspirée par la vie de cette grande peintre de l’ouest canadien. De son vivant, elle fut reçue membre honoraire du Centre des auteurs dramatiques du Québec, aux côtés de Michel Tremblay et Marcel Dubé. Elle a assumé la présidence du Conseil de la culture de l’Estrie de 1990 à 1995.

Le travail en art visuel de Jovette Marchessault se situe aux racines des esthétiques défendues par La Galerie des Nanas, soit celles d’un art féministe, engagé et intuitif, hors-les-normes par rapport aux courants académiques et actuels québécois (l’art du visible). Il s’agit d’une approche qui privilégie la spontanéité, l’écoute des esprits de la nature et qui se manifeste notamment par des sculptures inspirées du monde animal et empreintes d’une nouvelle mythologie.

Jovette Marchessault situe son travail d’artiste visuelle dans le cadre de l’art brut ou outsider art, que le peintre Jean Dubuffet décrivait comme un art réalisé en dehors des courants et des écoles consacrés par l’institution, un art pratiqué en dehors des normes et des critères de beauté établis, un art pur, authentique, réfractaire à l’influence de la culture élitiste, immune à l’assimilation.

Potvin, Claudine, (2012), de l’invisible au visible – L’imaginaire de Jovette Marchessault, Dufault, Roseanna et Celita Lamar (dir.), les éditions du remue-ménage, Montréal, 287 pages, p. 250.

Extrait du film documentaire
Les Terribles Vivantes – Louky Bersianik, Jovette Marchessault, Nicole Brossard
Réalisation : Dorothy Todd Hénaut (1986)
Boutique ONF – http://bit.ly/1ijIPCb

Sources d’inspiration
http://www.musee-robert-tatin.fr/les-jardins/

Dès son ouverture, nous avions comme objectif que La Galerie des Nanas soit un point de chute et un lieu de travail privilégié pour les artistes étrangères désireuses de venir à la rencontre du Québec. En 2014, nous donnerons tout son sens à cette directive. Trois artistes étrangères viendront vivre une résidence de création chez nous, interagiront avec notre village et laisseront leur empreinte artistique hors-les-normes à Danville, en Estrie et au Québec. Trois artistes qui possèdent des feuilles de route dignes d’un intérêt dépassant largement les attentes que l’on peut avoir à l’égard d’une galerie rurale.

Marion Hanna-Oster, dite Lucrèce, est à la fois artiste et galeriste. Elle fut propriétaire d’Espace Lucrèce à Paris durant 14 ans et elle est aujourd’hui propriétaire de la galerie Le cœur au ventre à Lyon. Ses poupons tatoués, ses boîtes votives et ses splendides tableaux orientalistes ont fait l’objet de nombreuses expositions solo ou collectives. Elle sera en résidence de création chez nous tout le mois de juillet. Christine Béglet vit et travaille à Toulouse. Elle a remporté le prix du public lors de la dernière Biennale Internationale Hors-les-normes de Lyon. Il s’agira de sa seconde résidence chez nous. Ses collages méticuleux fascinent les publics et seront dévoilés lors du weekend du 16e Symposium des arts de Danville. Anne-Marie Grgich, de Portland en Oregon, travaille le collage, l’encaustique, la peinture, assemble des objets récupérés. Elle a fait l’objet d’une monographie par le prestigieux magazine Raw Vision en 1998. Depuis, sont travail est présenté partout sur la planète. Elle sera chez nous en septembre.

Nos deux salles dédiées aux expositions temporaires accueilleront plusieurs nouvelles venues et nous nous offrirons pour la première fois un panana (i.e. un artiste masculin). Carol Bailly vit et travaille à Fribourg en Suisse, elle est représenté par la Galerie du Marché de Lausanne. Ses dessins pops spontanés viendront dialoguer avec les poupées lowbrow de notre amie Mimi Traillette. Une ouverture de saison printanière fraîche, pétillante et colorée. En mai et juin, nous accueillons deux artistes s’inscrivant résolument dans l’art Outsider québécois. Sylvie Fusade a travaillé au Pôle formation Art-Cru à Bordeaux, elle habite et travaille dans les basses Laurentides ; Olivier Blot, notre premier artiste masculin, habite et travaille à Rivière-du-Loup. Son travail de sculpture et d’assemblage est inédit, singulier, incontournable et c’est pour cette raison que nous faisons entrave à nos principes fondateurs.

Au terme de cette nouvelle saison, nous présenterons l’exposition collective Découvertes singulières qui sera l’occasion de faire la découverte de nouvelles artistes insubordonnées et de faire un retour sur notre année.

Voici notre calendrier 2014 ainsi que les temps forts de notre travail de représentation

AVRIL-MAI (vendredi 18 avril au dimanche 18 mai – Vernissage dimanche de Pâques 20 avril – 15h)
Carol Bailly (Suisse)
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/tag/carol+bailly
Mimi Traillette (Québec)
http://www.flickr.com/photos/mimi_traillette

Martine Birobent
Sacred – Parlor Gallery – Asbury Park, New Jersey – 19 AVRIL au 18 MAI 2014
Outsider Art Fair – BrutEdge Gallery – New-York – 8-11 MAI 2014
Pirates de l’art – Galerie McClure – Montréal – 2 au 24 MAI 2014

MAI-JUIN (du vendredi 30 mai au mercredi 2 juillet – Vernissage le samedi 28 juin – 15h)
Sylvie Fusade (Québec)
http://fusadesylvie.blogspot.ca/
Olivier Blot (Québec)
http://www.olivierblot.com/

JUILLET et AOÛT (Vernissage le samedi 3 AOÛT – 15h)
Marion Hanna-Oster (Lyon) (dite Lucrèce) en résidence (6 juillet au 7 août)
(https://www.facebook.com/marion.hanna.94)

29 AOÛT au 12 SEPTEMBRE (Vernissage le samedi 30 AOÛT – 15h / dans le cadre du Symposium des arts de Danville)
Christine Béglet (Toulouse) – Résidence de création et atelier ouvert de 16h à 17h du 23 au 29 août (http://christine.b31.free.fr/)

13 SEPTEMBRE au 19 OCTOBRE (Vernissage le jeudi 25 SEPTEMBRE – 17h)
Anne-Marie Grgich (Portland, Oregon) en résidence (14 au 29 septembre) (http://annegrgich.com/)

Anick Langelier à la Galerie Espace 34 de Genève – 2 OCTOBRE au 8 NOVEMBRE 2014

2 NOVEMBRE au 4 JANVIER 2015 (Vernissage le samedi 8 NOVEMBRE – 15h)
Découvertes singulières
Exposition collective annuelle des artistes de la galerie et nouvelles venues (Sylvie Plante, Sara Hébert, Marie-France Nitski, Isa Pardi et Renée Landriault)

En parallèle avec Ma première expo, la petite salle Gorilla de la galerie sera consacrée aux œuvres que nous avons acquises à la Biennale Internationale d’art Hors-les-Normes de Lyon. Soulignons d’abord le travail de Marion Hanna-Oster, dont nous avons une dizaine d’exemples sous la main, qui sera chez nous en résidence en juillet 2014, exposera en août et qui participe en décembre 2013 à notre vitrine collective de La Centrale/Galerie Powerhouse à Montréal. Enfin, nous vous présentons des exemples du travail de Evelyne Postic, Christine Béglet, Mariette, Odette Picaud, Sylvie Kyral, Éric Demelis, Jean-François Rieux, Mélanie Stoll, Loren, Papy’art, Sophie Herniou et Hélène Lagnieu. Finalement, dans un autre ordre d’idée, nous avons à vous montrer une petite œuvre tout à fait unique du québécois Arthur Villeneuve.