Karine Fournier « Sous d’autres cieux »

KARINE FOURNIER – Novembre 2011
5 au 27 novembre 2011 – vernissage en présence de l’artiste, le samedi 12 novembre à 16h

et aussi… INTERVENTION de TRICOT-PIRATE et les Danville-Laines
samedi 12 novembre de 17h à 19h
Face à la Galerie des Nanas

Karine Fournier a présenté ses œuvres au Québec, aux Etats-Unis, en France et en Estonie. Elle vit et travaille à Montréal. Membre fondatrice du collectif les Ville-Laines, elle poursuit une démarche de graffiti tricot en parallèle avec son travail en installation textile d’art public et en peinture. Elle offre aussi des cours d’art et de couture créative. De 2002 à 2009, elle a été connue sous le pseudonyme La puce à l’agonie pour ses créations de peluche Minouchka et OGM.

Karine Fournier, aussi connue sous le nom Tricot Pirate, utilise la laine et les textiles dans des contextes inattendus pour surprendre et éveiller le spectateur. Ses installations aux couleurs chatoyantes sont des offrandes aux lieux de tous les jours, qui les marquent tel un anachronisme. Elle poursuit de plus une pratique en peinture sur le thème du ciel.

Sa pratique évolue dans l’aller-retour entre une recherche sur/dans le monde concret et la possibilité de s’en échapper, par la création d’un univers onirique propice à l’invention d’une mythologie personnelle s’affirmant surtout dans sa peinture. Quant au monde concret, elle utilise pour l’appréhender la laine et le textile dans des contextes guérilla, de mise en danger. Cette idée d’envahir des lieux intérieurs ou extérieurs est ainsi cruciale : l’idée de prendre d’assaut, ou du moins de créer un effet de surprise où les gens se retrouvent soudain captifs d’une jungle abstraite en tissu, taillant une brèche dans la normalité des choses.

Ce second volet de sa démarche s’incarne enfin dans un mouvement qui compte des adeptes partout à travers le monde et qui est connu sous l’expression Yarn Bombing. À Montréal, les Ville-Laines, constituées de quatre membres actives, sont régulièrement invitées à parler de leurs actions dans les médias. Elles prennent part à des événements politiques et sociaux, interviennent dans les parcs, participent annuellement aux Journées de la Culture. Ce travail d’intervention, cet esprit de guérilla, a pour principe moteur la liberté d’action en association avec les communautés. En novembre 2011, Karine Fournier et les Ville-Laines collaborent avec Martine Birobent de la Galerie des Nanas à Danville en Estrie, pour porter ce type d’intervention en milieu rural.

Un commentaire @ “Karine Fournier « Sous d’autres cieux »”

  1. Brigitte Archambault 1 novembre 2011 @ 19:32 #

    Très bonne démarche! J’adore.

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